Valérie Hadida

la sculpture de « femme »

Son travail a évolué ces 20 dernières années ; au fil du temps, elle s’est rapprochée de ses personnages, les silhouettes anonymes sont devenues des « caractères »

Rodin, Giacometti, les peintres du 19è siècle, le photographe Yann Sandek,…l’ont influencée. Mais, pour elle, « le modèle » reste Camille Claudel, qu’elle considère comme une femme d’exception. « Elle a mis tant d’émotions, de sentiments dans son travail, c’est en hommage que je lui ai emprunté le titre d’une de mes pièces : Les causeuses. »

Comme elle, Valérie Hadida a envie de faire de la sculpture de « femme », d’exprimer des sentiments universels et l’usure qu’imprime le temps, véhiculés par des représentations de femmes de tous âges ; de l’adolescente à la femme mûre, de la « brindille » à la femme aux formes généreuses. Eloignées des canons de la beauté dictés par les magazines, ses femmes sont authentiques, modernes, sensibles, elles sont vraies ! Les hommes ne sont pas exclus de son univers : « La plupart de mes petites bonnes femmes, comme j’aime à les appeler, attendent leur homme, l’espèrent ou désespèrent de lui… »